Une partie de Civilization V (2/2)

 

1655 : paix avec le Japon, qui me propose même Osaka, mais je préfère demander à la place un tribut en or.

1680 : je conclus également une paix avantageuse avec l'Éthiopie.

1818 : pas mal de tours se sont écoulés, et je me suis beaucoup développé. Je me suis également lancé en pleine exploration de la carte. C'est calme. En fait, j'ai parlé trop vite : les Portugais attaquent les Égyptiens.

1842 : les deux font la paix, sans que l'un ou l'autre ait réussi à l'emporter sur le terrain.

1862 : je possède désormais 3 usines, ce qui est la condition pour adopter une idéologie. Une idéologie, c'est une sorte de doctrine améliorée. J'ai le choix entre l'autocratie, l'égalité et l'ordre. En bon bonapartiste, je choisis l'autocratie. La même année, je déclare la guerre au Portugal.

1864 : prise de Lisbonne, la capitale des Portugais.

1880 : prise de Coimbra (voir image ci-dessous).


Le front juste après la prise de Coimbra

Vous constaterez le gouffre technologique entre l'armée française type début du XXe siècle (artillerie + bombardier à Lisbonne), et l'armée portugaise encore à la Renaissance (arbalétriers et spadassins à épée longue).

1884 : chute de Braga et paix avec Marie Ière.

1923 : il se dessine deux camps : moi, les Égyptiens et les Danois contre les autres. Quoiqu'il est quand même présomptueux de parler de camps dans Civilization V, tant la diplomatie est mal fichue. C'est pour moi le gros point faible de ce jeu, j'y reviendrai un peu plus loin.

1924 : troisième guerre franco-portugaise, avec le soutien de Ramsès II qui s'empare difficilement de Budapest, la seule cité-état encore alliée aux Portugais.

1928 : les Français sont tellement puissants qu'ils se lancent en même temps dans une nouvelle guerre contre le Japon, avec pour objectif la conquête de ses trois villes.

1935 : le Japon est rayé de la carte et Oda Nobunaga se fait hara-kiri.

1940 : paix avec les Portugais, qui me livrent 3 de leurs villes (ils en ont fondé partout, mais elles valent rien). Je m'empresse de les raser.

1955 : achèvement du projet Manhattan. La bombe atomique n'est plus très loin...

1955-1961 : dernière guerre contre le Portugal, qui disparait à son tour.

1971 : alors que Ramsès II est une nouvelle fois en guerre avec l'Éthiopie d'Hailé Sélassié qui me déteste, je me lance à mon tour dans le conflit. L'armée française attaque par la mer, les airs, et depuis le territoire égyptien.

1986 : paix avec les Éthiopiens, qui n'ont plus qu'une seule ville.

1991 : les Égyptiens me dénoncent. C'était attendu. En effet, dans Civilization V, si vous êtes conquérant, il est impossible de garder ses alliés. Ils finiront toujours par se méfier, vous trouver trop belliciste (alors que c'est toujours Ramsès II qui m'a demandé d'attaquer les Éthiopiens !), ou chercheront d'autres prétextes pour vous dénoncer. Les points positifs ont tendance à disparaître, alors que les points négatifs resteront tout le long de la partie. Au moins, dans Civilization IV, un allié restait toujours un allié si vous ne le mécontentiez pas.
Bref, il ne faut pas avoir de scrupules envers l'IA dans ce jeu, et cette dénonciation est le prétexte que j'attendais pour conquérir l'Empire égyptien.

1998 : le largage d'une bombe atomique sur Thèbes déclenche la guerre franco-égyptienne aussi déséquilibrée que les précédentes.

Bombe atomique sur Thèbes

2007 : le Blitzkrieg français a raison de l'Égypte. À ce stade de la partie, j'ai le choix entre deux victoires :
 - la victoire diplomatique, possible vu que j'ai libéré Budapest et que les 16 cités-états sont mes alliés.
 - la victoire culturelle, que j'obtiendrai si je parviens à influencer les 4 civilisations restantes. À ce stade du jeu, seul Hailé Sélassié me résiste. Je pourrais m'emparer de sa dernière ville pour accélérer ma victoire.

2015 : il me faut encore attendre 6 tours avant l'élection d'un dirigeant mondial. Ce sera donc la victoire culturelle par élimination des Éthiopiens.


2015, l`année de la victoire

Cette image est un aperçu du dernier tour de la partie, avant la prise d'Harar (Éthiopie). Paris est au niveau 53, ce que je n'avais jamais réussi auparavant. Pour vous donner une idée, quand ma capitale était au niveau 35 avec les Coréens dans une autre partie, je pensais déjà avoir fait l'impossible. La capitale de la France compte entre autres 17 merveilles (il y en a également 7 à Orléans). Vous remarquerez que je n'ai fondé que deux villes durant toute la partie.

L'Empire français est peuplé de 160 526 000 habitants, et son trésor compte 24 321 d'or (+ 337 par tour !). Toutes les cités-états sont alliées à Napoléon. L'Éthiopie ne possède plus qu'une ville qui ne va pas tarder à tomber. Les Incas et les Danois sont restés bloqués dans leur coin. Quant aux Indiens de Gandhi (vert clair), ils ne se sont guère illustrés durant la partie et accusent un retard considérable sur les Français...

Victoire culturelle avec Napoléon


Gagné ! Avec quelques succès en prime. Mon score s'établit à 4697. Cette partie aura vraiment été simple, la plus facile que j'ai jouée en Prince jusque-là.
Ce qui explique cela, c'est à mon sens la position de départ et le très bon début de partie. L'emplacement du colon et du guerrier en 4000 av. J.-C. est aléatoire, et j'ai vraiment eu de la chance, contrairement aux Incas ou aux Danois qui se sont retrouvés bloqués dans leur expansion. La découverte d'une dizaine de Ruines antiques m'a également permis d'avoir un très bon démarrage. Enfin, seuls les Portugais pouvaient me poser problème, et une fois vaincus, mon développement était sans limites.

 



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